Une autre conception de l'entrepreneuriat

Photoshop Express : tout sauf bêta !

Après plusieurs mois d’attente, la version Web de Photoshop est enfin disponible ! Photoshop Express logiciel sous la forme d'une Rich Internet Application (RIA) est très stable pour une version Bêta. Cela mérite d’être souligné à l’heure où la plupart des éditeurs de logiciels prennent les utilisateurs plus pour des bêtas que des testeurs ! L’application se focalise sur la correction des images : de l’élimination des yeux rouges à la correction de la balance des blancs en passant par la modification des couleurs. Son interface est très intuitive et les différentes fonctionnalités sont facilement accessibles depuis la barre latérale côté gauche. Photoshop Express permet de stocker gratuitement les photos jusqu’à 2 gigas. Sur cet espace, vous pouvez créer des albums pouvant êtres partagés avec vos amis, intégrer ces photos sur votre blog ou des sites de réseaux sociaux et les afficher en diaporama. Il est cependant nécessaire de disposer de la version actualisée de Flash Player 9 et de maîtriser la langue de Shakespeare. Au final Adobe nous offre ici un logiciel achevé et très 2.0.

Google, web profond et infobésité

Toutes les informations en ligne ne sont pas référencées par les moteurs classiques de recherche. Selon les sources ce Web dit invisible ou profond représente entre 70 % et 99 % de l’information totale. Ainsi, pour optimiser les recherches en ligne il faut apprendre à utiliser des moteurs spécialisés dans le Web profond. Nos comportements doivent être aussi modifiés. Ici, il me semble nécessaire de commencer par une cure de désintoxication à Google. En France, près de 90 % des internautes utilisent le logiciel de Larry Page et de Sergey Brin. Après Mac Do, le concept de Mal Bouffe et de ses conséquences directes sur l’obésité surgit dans le monde numérique Google, le concept de Mal’formation et la notion d’infobésité. Selon Olivier Thiebault « L’infobésité est le mal de notre société de l’information. Il ne s’agit pas seulement d’un problème d’abondance, mais aussi d’assimilation et de réemploi de l’information, pour l’individu et pour l’organisation, avec les conséquences qu’on imagine sur la productivité et l’efficacité ». Pour éviter de devenir infobése, il est necessaire d’utiliser des moteurs de recherche variés et d’appliquer une méthodologie de recherche rigoureuse (le QQOQCP par exemple). Compte tenu de la vitesse d’évolution des NTIC, une veille regulière s'impose pour découvrir des annuaires spécialisés, des nouveaux outils tout en jetant un oeil numérique sur les articles et les dernières avancées des meilleurs spécialistes du monde de la recherche..

Comme premiers éléments de réflexion, je vous invite à faire un saut sur le site anglophone College Degree présentant 99 outils pour explorer les profondeurs du web. A plonger de suite avec ou sans bouée !

L'interview 2.0 de Spider Buzzer

Arthur C. Clarke (1917-2008) : Un simple hommage

Outre la scène mythique de l’os lancé dans le ciel, ce qui m’a toujours interpellé dans 2001 l’Odyssée de l’espace c’est l’ordinateur HAL. Ce dernier communique avec les astronautes via une interface simple, un objectif circulaire encadré d'un rectangle. On ne peut faire plus dépouillé à l’opposé de ce que l’on était habitué à voir dans les séries et films de science fictions des années 60. En effet, les ordinateurs se faisaient plus remarquer par des scintillements dignes d’un sapin de Noël que par leurs éventuelles intelligences. Au passage, certaines séries et films actuels perpétuent toujours cette tradition de l’ordinateur futuriste - ou extraterrestre - lumineux à l’interface complexe ! Ken Finkelman s’en est d’ailleurs brillamment inspiré dans son génialissime Airplane II : The Sequel.

En définitive, plus le logiciel devient « intelligent » et plus l’interface se réduit à une simple forme géométrique. Le reste n’est qu’artifice. Dans ce sens Arthur C. Clarke est le père spirituel de l’interface de Google, de la philosophie d’Apple et du Web 2.0..

Le blog un excellent outil pédagogique

Ne plus être un spectateur passif devant l’information et devenir un acteur sur la Toile, voire un acteur tout court, tel est l’enjeu actuel de la formation. Ainsi, un des rôles du formateur est d’apprendre aux élèves à devenir acteur de leur savoir. L’expérience menée au sein des étudiants de première année en BTS NRC à EureXia Avignon est particulièrement intéressante. Fin février, je leur ai demandé de créer et de faire vivre un blog. Ce dernier doit avoir impérativement une dimension professionnelle et doit bien mettre en exergue ce que leur apporte l’alternance dans leur formation. Au bout d’un mois, l’ensemble de la section s'est mis à l'ouvrage. Il me faut bien entendu batailler contre les réfractaires aux nouvelles technologies et au travail régulier. A ce sujet, j’attends d’avoir plus de recul afin de donner mes analyses et commentaires sur les freins et les problèmes rencontrés suite à cette expérience.

Le blog est une extension de soi dans le monde numérique. Ainsi quand l’élève travaille sur son blog, il va faire attention à son style, à son orthographe, au choix de ses images, etc.., bref il va travailler sur lui-même. L’élève prend conscience qu’il ne peut écrire n’importe quoi et que potentiellement le monde entier peut lire ses articles. Pour un futur commercial, c’est une excellente source de motivations comme par exemples se faire repérer par des sociétés en affichant ses compétences, montrer à ses camarades qu’il est le meilleur, avoir une bonne note tous les mois, mettre à profit son goût pour les NTIC, se faire plaisir.. Bref, une application directe du SONCAS (Sécurité Orgueil Nouveauté Argent Sécurité) ou du PICSOU (Plaisir Intérêt Sécurité Orgueil Utilité) à travers un outil pédagogique du Web 2.0.

Web 2.0 et complexité (suite..)

Une idée pour qu’elle marche doit toujours être simple dans l’application et complexe dans sa mise en œuvre. Après avoir évoqué le sujet dans un billet précédent, je relais le schéma merveilleux d'Eric Burke sur ce concept de complexité à la sauce 2.0 !

Le diagnostic : un enjeu vital pour l'entreprise

50 000 entreprises chaque année disparaissent en France. La plupart des faillites ne résultent pas d’une baisse d’efficacité, d’un ralentissement de la croissance économique ou d’une erreur de gestion. En effet, les entreprises échouent parce que le dirigeant n’a pas fait ou su faire un diagnostic. Peter Drucker dans son dernier ouvrage The Definitive Drucker, recueil non paru en France de ses dernières confidences, met en exergue la nécessité pour le chef d’entreprise d'adapter toujours sa structure à un environnement changeant. Une société ne prospère que si elle est capable d’anticiper et de s’adapter aux évolutions du marché, de la concurrence, des clients, de la technologie et de la réglementation. En d’autres termes, pour survivre aux mouvements (souvent) hostiles et (toujours) changeants de l’environnement l’entreprise doit s’adapter rapidement ou mourir. Encore faut-il que le dirigeant ait pour priorité d’établir aussi souvent que nécessaire un diagnostic interne - quelles sont les forces et les faiblesses de la structure - et externe - quelles sont les menaces et opportunités de l’environnement - tout en se posant les bonnes questions. Une fois le diagnostic bien établi, le boss peut préparer son organisation et ses troupes à l’action. Une telle approche éviterait de voir des entreprises jadis performantes de faire faillite voire de délocaliser lâchement à l’étranger..

Deux élèves en alternance ont vu leur entreprise déposer le bilan la semaine dernière. Après avoir vécu des semaines difficiles, Guillaume et Sébastien rebondissent et se lancent dans le CV vidéo. Nul doute que leurs compétences et leurs volontés de réussir ne passeront pas inaperçu !

CV vidéo Guillaume Roque Assistant de Gestion

CV vidéo Sébastien Velvelidis Commercial

Capter l'attention

Je ne peux exister sur Internet que si je capte l’attention. A l'heure actuelle, Apple est l’entreprise par excellence qui joue brillamment avec ce concept. Je vous invite ici à vous replonger dans mon article la communication d’Haley traitant de ce sujet. Aussi intéressant que la firme de Steve Jobs, le phénomène Obama Girl mérite de s’y attarder. Deux jeunes New-Yorkais souhaitaient attirer l'attention sur leur site parodique www.barelypolitical.com. Qu’à cela ne tienne il décidèrent de créer de toute pièce une groupie aux formes généreuses et ardente supportrice du sénateur Obama. Sous forme de clips à consonance RnB, Obama Girl explose les visites sur You Tube. Au total près de 20 millions de clics et de 100 000 commentaires ! Le sénateur enamouré a vu une belle opportunité de parler de lui sur la Toile. En effet, bien que démentant qu’il n’a pas financé les vidéos, il n’a jamais demandé de les retirer ! A quand chez nous une Bayrou Girl ou un Royal Boy ? Les mauvaises langues diront que Nicolas Sarkozy a encore anticipé avec Carla..