Outre la scène mythique de l’os lancé dans le ciel, ce qui m’a toujours interpellé dans 2001 l’Odyssée de l’espace c’est l’ordinateur HAL. Ce dernier communique avec les astronautes via une interface simple, un objectif circulaire encadré d'un rectangle. On ne peut faire plus dépouillé à l’opposé de ce que l’on était habitué à voir dans les séries et films de science fictions des années 60. En effet, les ordinateurs se faisaient plus remarquer par des scintillements dignes d’un sapin de Noël que par leurs éventuelles intelligences. Au passage, certaines séries et films actuels perpétuent toujours cette tradition de l’ordinateur futuriste - ou extraterrestre - lumineux à l’interface complexe ! Ken Finkelman s’en est d’ailleurs brillamment inspiré dans son génialissime Airplane II : The Sequel.
En définitive, plus le logiciel devient « intelligent » et plus l’interface se réduit à une simple forme géométrique. Le reste n’est qu’artifice. Dans ce sens Arthur C. Clarke est le père spirituel de l’interface de Google, de la philosophie d’Apple et du Web 2.0..
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