Une autre conception de l'entrepreneuriat

Start-up Marketing

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Entrepreneurs can change the world

Une vidéo virale très sympathique pour GrassHooper dans l'air du temps..

L'esprit d'entreprise

L'European Enterprise Awards a été lancé par la Commission européenne en 2005. Ce concours récompense les initiatives nationales, régionales ou locales les plus fructueuses de promotion de l’entreprise et de l’esprit d’entreprise en Europe. Il a pour but de présenter et partager les meilleures politiques et pratiques dans le domaine de l’esprit d’entreprise. Ce type d'initiative à l’échelle europenne est un excellent moyen pour célébrer la fibre entrepreneuriale ; mais est-ce suffisant ? Force est de constater que notre vieux continent a une aversion pour le risque et ne célèbre pas suffisamment ses entrepreneurs à leur juste valeur. Dans ce sens, l'Europe doit faire plus d'effort pour claironner le succès de ses entrepreneurs innovateurs au sens schumpeterien. C’est ce que souligne J. Frank Brown doyen de l'INSEAD et Jean-Philippe Courtois président de Microsoft International dans un article "How to Drive Innovation in Europe" du Wall Street Journal : "in Europe we lack visible role models that potential innovators can look up to, and seek advice from. Europe must put more effort into trumpeting the successes of its innovators" et de rajouter "but more-extensive programs -- adding entrepreneurship to our school curricula, and publicly rewarding and applauding successful entrepreneurs -- are needed. And we should make it easier for them to benefit from their success, by reviewing policies for share options and gains."

Startup Academy : saison II

Startup Academy lance sa deuxième édition. Ce concours est exclusivement réservé aux jeunes pousses françaises de moins de 3 ans, en phase d’amorçage, et dont le coeur de métier est le web ou le web mobile. Les 3 heureux élus auront le privilège d’être accompagné pendant plusieurs mois par des experts et les partenaires institutionnels du programme. Les participants bénéficient de trois avantages : 

• d’un retour sur leur projet avec la publication de celui-ci sur ce blog, 

• de la mise en relation avec les participants, partenaires, jury et experts lors de la soirée d’annonces des candidatures sélectionnés pour l’accompagnement, 

• d’une visibilité accrue grâce au dispositif de communication déployé sur cette opération. 

L’objectif de la Startup Academy est de trouver les talents de demain. Ce concours met aussi en exergue la vivacité de l’écosysteme francais du web. 

Le décideur : un animal à rationalité limité

La crise nous rappelle une évidence : la rationalité humaine est limitée. En effet, l’image selon laquelle tout décideur a une rationalité parfaite c’est-à-dire maximisant les gains et minimisant les coûts dans un environnement certain est irréaliste. En effet, selon  Herbert Simon le décideur ne fait pas son choix en connaissance de tout l’univers des possibles qui s’offre à lui mais en fonction de son univers borné par ses connaissances de l’environnement et son éducation. Pire, une sorte de paresse humaine limite les objectifs à un univers potentiel. Le décideur se contentant alors d'un pilotage approximatif. Concrètement, et en partant de l’hypothèse que le décideur soit humble, il convient pour prendre des décisions de s’appuyer sur la méthode IMC de Herbert Simon : 

- Intelligence du problème : l’objectif est de délimiter le problème et les paramètres à prendre en compte ;

- Modélisation : identifier et évaluer l’ensembles des solutions alternatives possible. On peut s’appuyer sur un arbre de décision stratégique qui permet d’évaluer toutes les options par éliminations successives ; 

- Choix : déterminer les critères de sélection, hiérarchiser et choisir son option.

Concours Innovons ensemble

L’association RETIS organise un concours désigné Innovons ensemble. Ce concours a pour objectif de faire travailler, sur un projet commun de création d’entreprises innovantes, des étudiants issus de filières radicalement différentes. Un signal fort est envoyé aux étudiants issus de toutes les disciplines quant à la nécessité de s’ouvrir à d’autres matières, d’apprendre à écouter des points de vue différents, et de partager la vie d’un projet au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Une belle expérience humaine et professionnelle s’ouvre ainsi aux étudiants qui vont participer à ce concours. En espérant qu’ils soient fort nombreux. Innovons ensemble s’adresse à tous les jeunes de moins de 30 ans, étudiants de l’enseignement supérieur, ainsi qu’aux jeunes diplômés ayant terminé leurs études durant l’année scolaire 2007/08. 

Vous avez jusqu’au 15 avril 2009 pour déposer votre dossier de candidature.

4 bonnes raisons pour créer

C’est le bon moment pour se lancer dans la création d’entreprise et ce pour 4 excellentes raisons : 

1 - s’accomplir dans notre monde actuel avec les outils de notre temps : aujourd’hui personne n’ose prendre de risque et la plupart des entreprises, grandes ou petites, ne mesurent pas la portée de la vague numérique sur leur business. Ce week-end, un directeur d’agence - ami de longue date, mais buté comme un sanglier préhistorique cévenol - m’explique qu’il ne croit pas à Internet et que le seul moyen de trouver les clients passe exclusivement par la prospection terrain. Dans la foulée, il justifie la chute de ses ventes suite à la crise économique  d'une part et à une concurrence de plus en plus exacerbée tirant les prix vers le bas d'autre part. Quoi qu’il en soit, le retournement du marché est pour bientôt et nul besoin de s’inquiéter m’explique-t-il ! Je passe sous silence le long débat qui suivit... Notre économie est truffée de dinosaures du XXème siècle ! En effet, peu nombreuses sont les entreprises qui comprennent les enjeux du web actuel. Dans une conférence donnée à Stockholm la semaine dernière sur  Business, IT and the Recession, Mark Raskino, vice-président de Gartner, a souligné le point suivant : "the trust of decades trashed in hours" (referring to the financial crisis).."human decision makers made frail by the speed of the programmed & connected world." En conclusion, selon Raskino il faut prendre les réseaux sociaux et le "Web 2.0" au sérieux. A moins d’attendre l’extinction de la race dirigeante actuelle - il faudra patienter une dizaine d’année, d’ici là on parlera tous le mandarin ou l’hindi - si vous désirez faire bouger les choses et croyez dans le web d'aujourd'hui (et de demain) ce n’est pas dans votre entreprise que vous vous accomplirez ! Pour celles et ceux qui ont encore des doutes sur le fait que les entreprises ne comprennent rien au monde d'aujourd'hui, je vous invite à lire l'article de Pierre Mechentel : "Pourquoi-a-t'on l'impression que les entreprises ne comprennent rien au web actuel" qui devrait être déclaré d'utilité publique tellement il est pertinent ;

2 - un régime fiscal favorable : en effet, le régime fiscal d'auto-entrepreneur permet de libérer l'esprit d'entreprendre par la création d'une activité. Il donne ainsi la possibilité aux entrepreneurs en herbe de tester leur projet et de mettre en place les premières actions commerciales en toutes légalité ; 

3 - un marché à l’écoute : vous avez une solution innovante, vous proposez un service à haute valeur ajoutée ? En tant de crise, vos prospects et votre banquier vous écouteront de manière attentive ; 

4 - saisir l’opportunité de la crise : le meilleur moyen de tester la viabilité d’un projet d’entreprise c’est de le lancer quand tout va mal. Ainsi, vous saurez rapidement si votre idée est bonne et cela vous évitera de perdre inutilement de l’argent et du temps sur un projet peu ou prou rentable. 

Technorati Profile

Les 4 caractéristiques d'un Business Plan

J’ai déjà évoqué dans des précédents articles comment monter un Business Plan. Je reviens ici sur ce sujet pour évoquer les 4 caractéristiques essentielles d’un plan d’affaire : 

1- simple : comme l’a si bien dit George Washington “les discours à adresser aux hommes d’affaires doivent être courts et compréhensibles”, à ce titre le BP doit être facile à comprendre et à utiliser ; 

2- précis : les objectifs sont mesurables. Les actions sont budgétisées, avec une date de réalisation et un responsable ; 

3- réaliste : les différents objectifs de ventes, les dépenses prévues et échéances doivent être réalistes et cohérents ; 

4- exhaustif : le plan doit être complet. On peut ici s’appuyer sur la trame de Guy Kawasaki, un modèle du genre, afin d’aller à l’essentiel et répondre aux vraies questions stratégiques.

Concours CapAngel

Koeos change de nom et devient CapAngel le bien nommé. A l’occasion du lancement de sa plateforme de financement de projets, CapAngel organise un concours de création d’entreprise. Ce concours vise à faire émerger et à soutenir les meilleurs projets de création d’entreprise en leur offrant un apport en fonds propres et un accompagnement adapté. Le concours est ouvert aux dirigeants d’entreprises en phase de démarrage quel que soit leur secteur d’activité. Le gagnant recevra un investissement de 20 000 euros par l’intermédiaire de business angels reconnus. Le faible gain monétaire ne doit pas constituer la motivation principale pour participer à ce concours. La large couverture de la presse par les partenaires de CapAngel d’une part et l’expertise des membres du jury qui valideront les projets d’autre part constituent un excellent effet de levier. Pour s’inscrire, il faut créer un compte sur www.capangel.com/concours.php et de le remplir de la manière la plus précise possible.

Entrepreneur : la création sans répit

Il fût un temps, pas si lointain que ça, où l’entrepreneur était considéré comme un héros. Joseph Schumpeter a d’ailleurs conceptualisé son rôle au milieu du vingtième siècle à travers le concept d’entrepreneur innovateur. L’entrepreneur prend des risques et s’aventure toujours dans des voies inexplorées. Selon l’économiste autrichien l’entrepreneur “crée sans répit car il ne peut rien faire d’autre.” Au final, il est au coeur des mécanismes économiques et c’est lui qui impulse les cycles d’évolution qui rythme la croissance. 

Aujourd’hui, l’entrepreneur a laissé la place au manager. Exit l’aventure, bienvenue dans le monde froid et aseptisé des techniques rationnelles et plus ou moins scientifiques. L’entrepreneur est une espèce en voie de disparition. On comprend au passage, pourquoi nos sociétés plongent de plus en plus souvent dans des crises de plus en plus longues et que les phases de croissance sont de plus en plus courtes. Pourtant avec l'avènement du Web vivant, l’entrepreneur tel un phénix semble renaître de ses cendres. On n’en a d’ailleurs jamais autant parlé ces temps-ci, que ce soit en bien ou en mal, via la loi de modernisation de l'économie et sur le statut de l’auto-entrepreneur. A mon sens, ce n’est qu’un début. En effet, les citoyens/acteurs que nous sommes sont de plus en plus lassés par les grandes firmes et les conseils d’administration aux durs parfums de corruption, d’argent facile et de délocalisation. 

L’entrepreneur humaniste s’investissant dans son monde pour le changer revient au goût du jour. Ils sont d’ailleurs nombreux dans la nouvelle économie, et le seront encore plus dans les années qui viennent, avec Sergei Brin et Larry Page les créateurs de Google ou Steve Jobs le génial fondateur de la firme Apple pour ne citer que les plus célèbres. Par ailleurs, le salut pour sortir définitivement de la crise ne peut que passer par l’initiative de femmes et d’hommes qui vont prendre des risques pour créer les Hewlett-Packard ou Microsoft de demain.