L’Ifop a réalisé un sondage sur le phénomène Twitter. Selon cette enquête auprès d'un échantillon représentatif de 1052 internautes, la connaissance du microblogging est liée à Twitter. En effet, 60% des internautes connaissent Twitter, contre 4% connaissant Friendfeed et 1% du panel pour Yammer. Le microblogging grâce à Twitter voit d’ailleurs sa notoriété croître de manière exponentielle passant entre janvier 2008 et novembre 2009, de 4% à 60%. Pourtant, cette notoriété grandissante ne se convertit pas en inscriptions : le nombre d’utilisateurs de Twitter demeure faible avec 9% d'inscrit sur les 60 % internautes connaissant Twitter. Au final, l’ensemble des internautes juge que les plateformes de microblogging sont très utiles à hauteur de 5% et plutôt utiles à 58% alors que les utilisateurs de ces plateformes les perçoivent comme très utile à 20% et plutôt utile à 53%.
Vous ne savez pas quoi faire durant les fêtes de fin d'année ? Morgan Stanley met en ligne gratuitement un (énorme) rapport sur l’état de l’internet mobile. Cette étude est incontournable pour comprendre et anticiper l’internet de demain. En effet, selon leurs prévisions, dans cinq ans le nombre de connectés via un terminal portable dépassera celui des internautes assis devant leur PC. Le mobile est donc l’avenir de l’Internet. Trois versions sont disponibles :
Il faut être fou pour créer une start-up à l’heure actuelle, enfin pas tant que ça si l’on suit la présentation pleine d’espoir de Handy Harjanto. J’aime sa conclusion : “life is short.... but dare to be different”.
Le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) vient de publier son rapport annuel sur les Conditions de vie et Aspirations des Français de 12 ans et plus. Ce rapport présente l’analyse des questions relatives à la diffusion, à l’usage et à l’image des nouvelles technologies en France. L'étude de divise en quatre parties : la première concerne la téléphonie, fixe comme mobile ; la deuxième a trait à l’ordinateur et à Internet ; la troisième s’intéresse aux différents modes d’accès à la télévision. La dernière partie fait le point sur les inégalités de diffusion des TIC (le fossé numérique) et sur la complémentarité existant entre les différents équipements.
Malgré la crise, le secteur des TIC reste l'un des plus dynamiques : "le taux de croissance de la consommation des biens et services relevant des TIC s’est élevé à +6,9% pour l’année 2008. Le secteur accuse, certes, un net ralentissement par rapport à 2007 (la hausse était de +14,4% l’année précédente) mais la dynamique de croissance reste encore largement supérieure à celle des autres biens de consommation".
Donner un nouvel élan à sa vie en utilisant le web demande de la méthode. Résultat d'un travail collaboratif construit par des experts du web et de l'identité numérique, le guide Cultivez votre identité numérique vous donne les clés pour construire et gérer son e-réputation. Il est gratuit, téléchargeable et utilisable sous licence Creative Commons. Bon jardinage !
Dans l’émission “On revient vers vous” diffusée sur Cadremploi.fr, David Abiker rencontre Loïc Lemeur, chef d’entreprise version n.0 et blogueur incontournable. Loïc explique, entre autre, “que laisser des traces en ligne c’est la meilleure opportunité possible d’être découvert.” Il insiste sur les opportunités d’être présent sur la Toile tout en minimisant les menaces et les risques “plus vous partagez, plus vous donnez d’opportunités d’être repéré sur vos compétences.” Plus globalement, il nous fait partager sa vision/passion optimiste du monde de l’entreprise et son ouverture d’esprit. Les recruteurs doivent s’en inspirer pour trouver les nouveaux talents. Pour les recrutés, c’est une invitation à devenir de réels acteurs dans le monde numérique.
Razorfish vient de publier les résultats d’une étude : The Razorfish Digital Brand Experience Report 2009. Elle a été réalisée aux Etats-Unis sur un échantillon de 1 000 consommateurs "connectés" c’est-à-dire :
- ayant accès au haut-débit, ;
- dépensant au moins 150 $ sur la Toile dans les 6 derniers mois ;
- visitant réguliérement des sites communautaires : MySpace, You Tube, Facebook, etc. ;
- consommant ou créant des médias numériques :photos, videos, musiques,..
Le rapport met en exergue la nécessité pour les marques d’interagir avec leurs clients sur la Toile via les médias sociaux pour conquérir leur engagement. Ainsi, 65 % des utilisateurs qui ont participé à une expérience de marketing digital ont changé leur opinion sur la marque et pour 97 % d’entre eux cette expérience va altérer de manière positive ou négative leur comportement d’achat.
Dans le cadre de la récente conférence Challenge Your World 2009, Guy Kawasaki donne 11 conseils pour les futurs entrepreneurs.
1. Build what you want to use (Concevoir un produit que l’on veut utiliser)
Plutôt que de vouloir copier ses concurrents ou se focaliser sur des études de marché, l’entrepreneur doit se demander ce qu’il peut apporter de nouveau au marché.
2. Pay 0 $ for tools (Payer le moins possible pour les outils informatiques)
L’entrepreneur doit faire un bon usage des outils informatiques issus de l’open source : MySQL, Google Doc, Open Office, etc... Ces derniers permettent de minimiser les coûts d’acquisition de logiciels informatiques d’une part tout en bénéficiant de logiciels performants pour gérer/administrer votre entreprise.
3. Pay 0 $ for marketing (Payer le moins possible pour le marketing)
L’entrepreneur doit s’appuyer sur les nombreux médias sociaux actuels ( MySpace, Twitter, Facebook, etc..) pour promouvoir son produit.Il va de soit que si votre produit est nul, l’utilisation des réseaux sociaux ne fera rien pour vous !
4. Suck down/across (Ne pas lécher les influenceurs)
Plutôt que de tenter de convaincre les influenceurs, Guy Kawasaki préconise de se concentrer sur ses premiers utilisateurs et de favoriser le partage d’informations entre eux.
5. UseTwitter (Utiliser Twitter)
Selon Kawasaki, Twitter est actuellement la meilleure plateforme de marketing sur laquelle les entreprises 2.0 doivent s’appuyer. Cet outil permet de propager rapidement l’information tout en touchant un maximum d’usagers.
6. Pay 0 $ for people (Minimiser les dépenses salariales)
Ce point peut porter à controverse. Il conseille aux jeunes pousses de profiter de l'opportunité de la crise actuelle pour recruter à moindre coût des gens talentueux qui se retrouvent, conjoncture oblige, sur le marché du travail. Il ne s'agit pas d'exploiter les personnes mais de tirer profit pour la jeune entreprise de la situation actuelle en recrutant des personnes talentueuses à moindre coût.
7. Put everything in the cloud (Mettre tout dans le nuage)
Ce point est une redondance du second conseil : minimiser les coûts informatiques. Maintenant, le terme est tendance et on pardonne à Guy Kawasaki de l’insérer dans sa liste.
8. Ship then test (Envoyer d’abord puis tester)
On rejoint ici la philosophie de Microsoft, un comble pour un ancien évangéliste d’Apple, l’entrepreneur ne doit pas chercher à lancer une version parfaite de son produit mais à présenter le plus rapidement possible sur le marché une version opérationnelle. Les utilisateurs vous aideront par le biais de leurs commentaires à l’améliorer. Au plus vite votre produit sera lancé, au plus vite vous gagnerez de l’argent.
9. Avoid venture capital (Eviter les Capitaux Risqueurs)
L’entreprise doit d’abord gagner de l’argent et ensuite contacter les Capitaux Risqueurs pour financer sa croissance. Pour une belle réflexion sur le sujet c’est ici.
10. Niche Tyself (Trouver une niche)
En effet, au lieu de s’attaquer à tout un marché, voire à de grands segments de marché, il est plus rentable de cibler des segments au sein de ces segments bref de mettre en place une stratégie de niche.
11. Don’t let the bozos grind you down (Ne pas laisser les bozos vous décourager)
D’après lui, il faut éviter d’écouter les conseils de personnes expertes qui pourraient vous décourager dans votre entreprise, un bozo dans le langage kawasakien. Ici, de tels propos méritent d’être nuancé. Certes, croire dans son idée est la condition sine qua non de tout bon entrepreneur. Cependant, il ne faut pas que cette foi tombe dans un aveuglement mortel. Comme le disait si bien mon ancien professeur de microénonomie Jean-Pierre Giran “le cimetière est rempli d'entrepreneurs qui pensaient avoir raison” !
On l’aime ou pas, mais nul ne peut remettre en question le charisme et les talents de communication de Steve Jobs. Le fantastique travail de Carmine Gallo décrypte les techniques de présentation du fondateur d’Apple afin d’aider les orateurs à convaincre un public : “a person can have the greatest idea in the world. But if that person can’t convince enough other people, it doesn’t matter” Gregory Berns.
Une entreprise britannique vee24 a développé un système novateur permettant de mettre le consommateur d’un site d’e-commerce avec un véritable vendeur via une fenêtre video interactive. Epiphénomène ou tendance inéluctable de ce que sera le commerce en ligne de demain ? Quoi qu’il en soit, ce concept "d'humaniser la vente en ligne" apparait fort pertinent et extrêmement porteur. En effet, guider, écouter, accompagner le client sur un site d’e-commerce ne peut que le rassurer et jouer de manière significative sur le taux de conversion (nombre d'achats réalisé sur un site d’e-commerce sur le nombre de visiteurs). Nous en sommes bien entendu aux balbutiements d'une autre conception de la vente en ligne, mais l’on pressent que ce nouvel usage devrait (et va) se généraliser dans les prochaines années. D'après le fondateur de la société vee24 Andy Henshaw : "actuellement 80% des paniers créés en ligne seraient abandonnés avant achat. La question qui se pose c'est dans quelle proportion l'absence de service est responsable de ce phénomène". Pour lui, les bénéfices potentiels d'un tel service sont considérables : "selon mes estimations, à peine 2% des visiteurs d'un site y achètent, explique-t-il. Convaincre un seul acheteur supplémentaire tous les 100 visiteurs augmenterait les ventes de 50%". (source : L'Atelier)
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