Le Nouveau-Brunswinck, province canadienne, expérimente depuis 2001 l’apprentissage en ligne. Le premier cours était consacré à l’espagnol. Sept ans après des dizaines de cours en ligne sont disponibles. Les modules vont de l’astronomie à histoire de l’Acadie, Michel Fugain adorerait, en passant par l’entrepreneuriat et affaires. Certains cours sont atypiques mais reflètent l’esprit d’innovation pédagogique de cette province au fort accent numérique. L’expérience me fait rêver et ce d’autant plus quand je lis que Jacques Cool, responsable de l’apprentissage en ligne au ministère de l’Education du Nouveau-Brunswick, dit à ses enseignants : "osez rêver, mettez-vous au défi. Il n’y a pas de limite”. On croirait entendre Sergeï Brin ou Larry Page demandant à leurs salariés d'avoir une saine désinvolture pour l’impossible ! Le parallélisme avec Google, ne s’arrête pas là. En effet, les prises de décisions pour les cours en ligne se font en fonction des apprenants, “afin d’offrir à nos jeunes une équité d’accès à tous les cours, peu importe la grandeur de l’école qu’ils fréquentent”. Pour Google, un des critères de décision est de se centrer sur l'utilisateur. Les décisions doivent être prises en fonction de son intérêt. Ainsi avec un tel mode de fonctionnement, il est normal que les cours en ligne du Nouveau-Brunswinck connaissent le succès.
Le mot de la fin est pour Monsieur Cool,un nom prédestiné, “avec les cours à distance, on dirait parfois que le lien qui se créé entre élèves et enseignant est encore plus fort que dans le face à face. C’est épatant”. Vous l’êtes aussi Monsieur Cool ainsi que votre belle province !
Et pendant ce temps sur la planète France, Darc(K)os - le bien nommé - critique ses enseignants, veille à ne rien proposer et notre jeunesse se désespère... Epatant, non ?
Merci à Martine Rioux, François Guité et Jacques Cool.
Commentaires