Une autre conception de l'entrepreneuriat

(belle) Pensée du jour

Pris sur Emob : "il faut savoir se mettre en danger parfois pour renaitre et redynamiser un projet d'entreprise."

Deux régles essentielles pour un (très) bon projet

Quand on veut lancer un projet, un nouveau produit, créer une entreprise innovante il est impératif de s’en tenir à deux règles essentielles :

1-     faire simple dans la communication et le discours quand vous défendez / présentez votre idée : le projet doit être résumé en une phrase. Comme le souligne à juste titre Loïc Le Meur dans Management de ce mois d’octobre, «s’il vous faut beaucoup de temps pour expliquer votre produit, c’est mauvais signe» ;

2-     sa réalisation et sa mise en oeuvre doivent être complexe : l'objectif étant que tout le monde ne puisse pas le faire ou le copier facilement sinon l'intérêt est nul. Cette complexité dans la réalisation se traduit par un savoir faire unique (brevet) et/ou de l'expertise (équipe/compétences de haut niveau) et/ou des moyens financiers importants. Plus votre projet crée des barrières à l'entrée élevées, plus vous avez de chance de réussir.

Larry Page et Sergeï Brin ont défini simplement Google en une phrase « tapez un mot clé et accéder tout le savoir du Web. » Sa réalisation demanda par contre plusieurs années de développement avec une équipe de haut vol, dans un premier temps dans le plus grand secret pour ne pas avertir la concurrence, pour en faire le succès mondial que l’on connaît aujourd’hui.

Une question de désinvolture pour l'impossible

“Vous devez être un peu irréaliste par rapport aux objectifs que vous poursuivez. Il y a une expression vraiment formidable que j’ai appris à la fac : avoir une saine désinvolture pour l’impossible. Vous devez tenter de faire des choses auxquelles les gens ne pensent pas.” (Larry Page dans Google Story). Cette citation du fondateur de Google devrait être enseignée à tous les élèves de France. En effet, en France nos débats pédagogiques et notre conception de la formation revêtissent toujours une couche idéologique. Le résultat ? Plus d’un jeune sur deux rêve de devenir fonctionnaire et le 3/4 de la population française assimile l’entreprise au monde de la spéculation et de la lutte des classes. Les événements actuels et les discours politiques de droite comme de gauche ne font rien pour arranger les choses. Au final, notre économie manque cruellement de jeunes et de moins jeunes qui osent entreprendre et tentent de faire des choses auxquelles les gens ne pensent pas !

10 puissance 100

Je n’aime pas le moteur de recherche Google. Par contre, je suis un admirateur de Larry Page et Sergei Brin. Ces derniers viennent de lancer un concours Projet 10 puissance 100. Il faut d’ailleurs avoir baigné dans Burningman pour oser lancer un tel concept. En effet, l’objectif de 10 puissance 100 est d’apporter une réponse concrète aux deux questions suivantes: comment venir en aide aux autres ? Et comment offrir de l’aide utile ? Google s’engage à investir 10 millions de dollars US dans la mise en œuvre de ces projets les plus bienfaisants. Alors, n'oubliez pas, l'argent peut donner un coup de pouce, mais le plus important, c'est l'idée elle-même. Une initiative qui mérite que tout le monde y participe en proposant des projets “impossibles”. Don't be evil !

Faisonsaffaire.com : la plate-forme 2.0 des affaires

Faisonsaffaire.com est une nouvelle plateforme de rencontre entre les investisseurs et les entreprises. Les entrepreneurs en recherche de fonds peuvent désormais se servir de cette plate-forme unique pour être mis en relation avec des investisseurs désireux de découvrir de bons projets. Les entrepreneurs ont à leur disposition un réel outil de travail permettant de présenter leur projet à un grand nombre d'investisseurs partenaires du site. Ce portail est dans l’air du temps. En effet, il propose en option que les entrepreneurs présentent leur projet en vidéo. Un excellent moyen de mesurer la motivation des membres de l’équipe, d’évaluer la capacité du porteur à s’exprimer et à défendre son projet à l’oral et de voir le projet sous un angle différent qu’un contenu textuel. A l’heure où la crise cristallise toutes les initiatives et les peurs, Faisonsaffaire.com est une vraie bouffée d’oxygène dans le monde de l'entreprise et des affaires.

5 conseils pour entreprendre

5 conseils de Ben Casnocha, un étudiant entrepreneur de San Francisco qui a monté sa première boîte à 12 ans et publié son livre My Start-up Life à 19 ans :
1 – entreprendre est  une philosophie de vie plus qu’une affaire de business. L’entrepreneur essaye de rendre le monde meilleur. On rejoint ici la pensée des fondateurs de Google ;
2 – Agir plutôt que rêver : “They are not dreamers, they are doers” !
3 - les business plan épais font partie du passé, et ce pour trois raisons principales :
a) personne ne les lit ;
b) il sont déjà obsolètes quand ils sortent sur imprimante ;
c) vous avez tué trop d'arbres !
Nous sommes en plein dans l'esprit américain où il faut expérimenter plutôt que peaufiner son business plan.
4 - l'âge n’est pas un critère ;
5 - démarrer un business quand l’activité économique est mauvaise : en période de crise, les entreprises en reviennent aux fondamentaux pour améliorer leur business et se remettre en question. Quand tout va mal, les différents acteurs du marché sont plus à l'écoute d'un entrepreneur porteur d'un projet innovant..